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LA GALERIE DES PORTRAITS

Du  23 avril au 22 juin 2020

Image de Scott Warman

LIVRE D'OR

Le motif est triste,

Nous espérons nous en sortir,

Quitter cette pandémie,

Qu’on ne croyait pas possible.


 

La laisser derrière nous,

Reprendre la vie

Qui ne sera plus la même,

Il y aura un avant, un après.


 

Qu’il réussisse à nous nourrir,

Ce temps curieux, rempli de peur et d’espoir.

Qui nous apprendra, de nouveau

À retrouver nos valeurs.

Alien Uitham

Salle 1 - Lucie BINISTI

Plasticienne, je peins, dessine et sculpte depuis 1986. Durant tout ce parcours,  j'ai participé à plusieurs expositions.

En 2010, j'ai rencontré la gravure. A travers ce médium, je poursuis ma  recherche basée sur la trace, l'émotion sensible.

Les portraits de femmes exposés du 23 avril au 22 juin 2020 à la Galerie des Arts en Luberon ne sont que des pièces uniques.

A partir d'une gravure (technique pointe sèche), je fais évoluer mon inspiration par des apports de couleurs, l'essuyage,les retournements, les superpositions...

Les cinq femmes exposées proviennent donc d'une seule et même plaque.

je suis très heureuse de vous les présenter.  Lucie B

Salle 2 - Evelyn BROERE

Depuis l'enfance déjà Evelyn Broere s'est exprimée par le dessin, avec comme centre d'intérêt le portrait, les formes animales et humaines. Après le Lycée elle a commencé des Etudes d'Art à l'Université d'Amsterdam, mais très vite elle a réalisé qu'elle préférait l'action à la théorie et elle a fini par s'inscrire à l'Académie des Arts Visuels à Amersfoort. Après une période de travail intensif chez un sculpteur expérimenté elle a choisi la sculpture. C'est par l'encouragement de cet homme érudit qu'elle a commencé à travailler la pierre, ce qui a abouti à sa première "période de pierre". Elle y a exploré les relations différentes entre masculin et féminin et pour s'exprimer elle a réuni des formes figuratives et abstraites. Puis des événements inattendus et indésirables ont fait qu'elle a pris un chemin de traverse. L'art visuel y est toujours présent comme principe de base, mais le but du travail est différent: elle a suivi une formation à l'Institut pour l'Art-Thérapie et de 1997 à 2012 elle a travaillé comme thérapeute dans la psychiatrie clinique. Ce qui ne l'a pas empêchée de faire de la peinture pendant son temps libre. A présent retraitée elle retrouve avec bonheur sa deuxième "période de pierre". La série de petites femmes exposée ici est la preuve de ses sentiments de paix et de joie de vivre, qu'elle aime partager avec le public.

Salle 3 - Geertje de BOER

Depuis des années je travaille sur la généalogie de ma famille dans laquelle j'ai découvert beaucoup d'histoires.

Ces trois pièces concernent les lignes féminines de ma famille.
En utilisant d'anciennes techniques de feutrage, je peux faire mes propres tissus et je les teins moi-même.

Je peux travailler également avec d'autres matériaux dans ce domaine.
J'ai entouré tout cela d’un vieux cadre assorti.
Les images du portrait ont été appliquées à une plaque en céramique avec la technique de transferts.

Salle 4 - Michel FLAMME

Je travaille habituellement sur un certain nombre de "séries" qui peuvent différer beaucoup mais sont toujours assez homogènes en soi. L'une des séries est celle des portraits.

De part ma formation de graveur, j'ai une préférence pour la "ligne", le trait et pour le noir profond. Cependant, les gravures ont évoluées vers une manière de travailler plus contemporaine.
Les gravures sont appliquées sur plexiglas et combinées avec des collages et des dessins. La fixation se fait avec des clous qui font partie de la composition.
Une autre série est celle des "masques", ils ont en commun avec la série précédente qu'ils sont très graphiques et en fait aussi une sorte de dessins, mais avec du métal et des objets trouvés. Le thème est invariablement une tête, comme pour les portraits.
Et puis il y a la série de sculptures. Ici, le thème est invariablement un oiseau. Ne me demandez pas pourquoi je ne sais pas.
Le matériau ici c’est de l'argile séché et du papier thermodurcissables ou pour les exemplaires plus grands, du bronze.

Salle 5 - Michel PELEPOL

Photographier, c’est joindre le geste à la parole. C’est donner une réponse au vide en convoquant son corps et en le livrant vivant aux grands mouvements de son rêve. C’est donc pour le dire autrement l'éprouver, au sens de "le mettre à l'épreuve" en l'engageant là où il y a tout à perdre. Il nous reste alors à creuser et creuser encore, jusqu'à cette énigme qu'est le soupçon de notre présence au monde, dans la parfaite adéquation entre ce qui s'émeut du sentiment de nécessité et sa conséquence formelle, qui se pose dès lors presque naturellement dans la pure évidence d'une contiguïté d'abord pressentie, puis conquise entre l'instinct de la première idée et l'âpre travail à venir pour lui donner contours et réalité. On dira plus justement pour la rendre crédible.

Bien sûr, tous ces secrets mouvements qui déplacent lentement, insidieusement notre regard sur le monde ne confère pas à la photographie une fonction immédiatement lisible si on se pose la question de savoir quel rôle elle pourrait bien tenir dans le monde qui bouge. Car, pour rendre les choses plus difficiles encore, la photographie ne donne pas à voir. Plus exactement comme le relève Jacques Derrida « elle donne à voir la visibilité, ce qui est tout autre chose, qui est absolument irréductible au visible, qui reste invisible. Ce qu'on voit pour l'essentiel ce n'est pas ce que l'on voit, c’est tout d'un coup la visibilité, donc l'invisible ».

La galerie vous remercie pour votre visite et vous dit à bientôt! Et n'oubliez pas de mettre votre avis si vous le souhaitez sur le livre d'or.

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